Centre Culturel - Pourquoi Genève ?

Musee à Genève

Ville internationale présentée comme capitale de la Paix, elle est le siège de la Croix Rouge, berceau de la Société des Nations, des Conventions de Genève et du Haut-commissariat pour les réfugiés, Genève vit au rythme des droits humains et de la Paix. Elle regroupe les ONG les plus influentes sur la Paix dans le monde : Bureau International de la Paix, Inter-Peace, Peace Brigades Internationales, Centre International pour la Paix et les Droits de l’Homme…
Genève est aussi au coeur du développement durable et un exemple sur le plan du patrimoine artistique.
Elle est surtout la démonstration même de l’inter-culture accueillant sur son territoire les représentants de toutes les nations.

• En 1536 déjà, Genève accueille Jean Calvin qui sera suivi par des dizaines de milliers de réfugiés protestants.
 En 1762, Jean-Jacques Rousseau, citoyen genevois, propose dans son Contrat Social d'intervenir sur les effets, mais aussi sur les causes des conflits.
 Politicien, philanthrope et pacifiste, Jean-Jacques Sellon initie l'esprit de Genève. Militant contre l'esclavage et la peine de mort, il crée la Société de la Paix en 1830.
 Révolté par le sort des blessés de la bataille de Solferino, l'homme d'affaire suisse, Henry Dunant fonde en 1863 le Comité International de Secours aux Militaires Bléssés, qui devient le Comité International de la Croix Rouge en 1876.
 En 1864, Dunant est l'initiateur de la première Convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés.
 La Genevoise Marie Goegg-Pouchoulin fonde en 1868 la premiere Association Internationale des Femmes oeuvrant pour la paix et la promotion de la femme dans ses droits humains, civils et politiques.
 En 1872, Gustave Moynier, co-fondateur et futur president du Comité de la Croix-Rouge, lance l'idée d'une Cour Internationale de Justice.
 En 1919, Genève devient le siège de la Société des Nations qui s'installe dans le Palais Wilson au bord du lac, puis au Palais des Nations en 1936.
 En 1919, également, est crée à Genève, le Bureau International du Travail qui instaure une première dans l'histoire humaine : des négociations tripartites entre Etats, employeurs et travailleurs.
• Genève accueille en 1946 l'Office Européen des Nations Unies, devenu l'Office des Nations Unies (ONUG) en 1966. Il est depuis le centre de diplomatie multilatérale le plus actif au monde.
 En 1949, à l'initiative du gouvernement Suisse, 59 Etats se réunissent à Genève pour actualiser les Conventions de Genève de 1864, 1906 et 1929, et ajouter une quatrième convention relative à la protection des civils en temps de guerre. Avec les Protocoles additionnels de 1977 et de 2005, les Conventions de Genève constituent la base du droit humanitaire international actuel.
 Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) est crée à Genève en 1951. Cette agence veille a l'application de la Convention de Genève sur les réfugiés (1951), une convention complémentaire qui vise à proteger les réfugiés et trouver une solution durable à leurs problemes.
 Les Accords de Genève, signés en 1954, mettent fin à la guerre entre la France et le Vietnam du Nord et ouvrent la voie de la décolonisation.
 La réunion Reagan-Gorbatchev, en 1985, marque la fin de la guerre froide.
 En 2001, l'Appel de Genève adapte les Conventions de Genève aux conflits armés non étatiques impliquant des groupes rebelles.
 Le gouvernement suisse accueille en 2003 la premiere phase du Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI) des Nations Unies.
 En 2006, 42 pays signent une Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement concernant les trafics illicites d'armes légères, identifiés comme obstacles majeurs au développement humain.
 En 2006, Genève se dote d'une Maison de la Paix à visée politique, mais aussi académique.
 Si New York est le centre politique des Nations Unies, Genève en est le centre humanitaire. Aujourd'hui, le Palais des Nations abrite 8.000 conférences par an et fait de Genève le premier centre de conférences diplomatiques du monde.

 

La Culture de la Paix selon l'UNESCO

Le CIBP s’inscrit dans le 16ème objectif ‘Peace and Justice’ du ‘Sustainable Development Goals’ tels que définis par l’ONU et l’Unesco.

  1. Renforcer une culture de la paix par l’éducation en encourageant l’éducation pour tous, notamment pour les filles; en révisant les programmes d’enseignement afin de promouvoir les valeurs, les attitudes et les comportements, inhérents à une culture de la paix ; en formant à la prévention et au règlement des conflits, au dialogue, à la recherche du consensus et à la non-violence active…
  2. Promouvoir le développement économique et social durable en ayant pour objectif l’éradication de la pauvreté ; en s’attachant aux besoins particuliers des enfants et des femmes ; en travaillant à une durabilité environnementale; en instaurant une coopération nationale et internationale, destinée à réduire les inégalités économiques et sociales…
  3. Promouvoir le respect de tous les droits de l’homme en diffusant la Déclaration universelle des droits de l’homme à tous les niveaux et en mettant pleinement en oeuvre les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme…
  4. Assurer l’égalité entre hommes et femmes en encourageant l’égalité dans la prise de décisions économiques, sociales et politiques ; en éliminant toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes ; en fournissant un appui et une aide aux femmes dans des situations de crise liées à la guerre et à d’autres formes de violence…
  5. Favoriser la participation démocratique en formant des citoyens responsables ; en renforçant des actions destinées à favoriser les principes et les pratiques démocratiques ; en créant et en développant les institutions et les processus nationaux qui favorisent et soutiennent la démocratie…
  6. Développer la compréhension, la tolérance et la solidarité en favorisant un dialogue entre les civilisations ; des actions en faveur des groupes vulnérables, des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées, des populations autochtones et des groupes traditionnels ; le respect de la différence et de la diversité culturelle…
  7. Soutenir la communication participative et la libre circulation de l’information et des connaissances par des actions telles que le soutien aux médias indépendants dans le cadre de la promotion d’une culture de la paix ; l’utilisation pertinente des médias et de la communication de masse ; des mesures destinées à résoudre la question de la violence dans les médias ; le partage des connaissances et de l’information au moyen des nouvelles technologies…
  8. Promouvoir la paix et la sécurité internationales par des actions telles que la promotion d’un désarmement général et complet ; une meilleure participation des femmes à la prévention et au règlement des conflits et à la promotion d’une culture de la paix dans des situations de post-conflit ; des initiatives dans des situations de conflit ; la promotion de mesures de confiance et d’efforts pour la négociation de règlements pacifiques des différends…