Le couple Roerich, une Destinée, une Mission, une Transmission

Nicolas Konstantinovitch Roerich (1874 –1947)

Découvrez son parcours foisonnant et son engagement en faveur de la paix et de la protection du patrimoine culturel. C'est tant que grand humaniste, peintre, écrivain, archéologue russe qu'il est connu de nos jours.
Peintre prolifique, il est l’auteur de quelque sept mille toiles empreintes de ses voyages (Russie, Europe du Nord, États-Unis et Inde), de sa quête de spiritualité et de son amour pour la nature, la paix et la culture. Outre sa carrière artistique, Nicolas Konstantinovitch Roerich est l’artisan du Traité pour la protection des institutions artistiques et scientifiques et des monuments historiques, connu sous le nom de « Pacte Roerich », qui marque l’aboutissement de son engagement en faveur de protection du patrimoine culturel.
Au cours de ses séjours en Europe et aux U.S.A. Nicolas Roerich fut en relation avec des organisations traditionnelles et eut des contacts privilégiés avec des responsables de la Société Théosophique ainsi que le Dr. H.S. Lewis.

Nicolas Roerich quitta les U.S.A. en avril 1923 pour l'Inde. Il y organisa une expédition scientifique et artistique en Asie centrale dont le but était de rassembler des informations sur les cultures et les religions des peuples de cette région (Parmi les membres de l'expédition se trouvait son fils Georges. Il parlait le tibétain et était un éminent orientaliste.

Pendant ses voyages en Asie, Nicolas Roerich porta plus précisément son regard vers les régions himalayennes, l'Asie centrale, la Mongolie et le Gobi où, selon la Tradition, tant Occidentale qu'Orientale, vivent de Grands Sages. On les nomme aussi les "Immortels" ou "Maîtres de la Sagesse".
Cette expédition n'avait-elle pas aussi un autre but ? Dans ses livres "Cœur de l'Asie" et "Shambhala", qui relatent certains épisodes et rencontres de ce voyage, Roerich rapporte à différents moments les échanges qu'il eut avec des Lamas érudits au sujet de ce "Pays des Dieux". Interrogeant un jour l'un de ces Lamas sur les légendes de l'Asie, celui-ci lui dit : "Si vous souhaitez comprendre l'Asie et l'approcher en visiteur favorablement accueilli, rencontrez votre hôte avec le mot le plus sacré : Shambhala."


-- The Nicholas Roerich Museum --
(Moscow, 2013)

Helena Roerich (1879 - 1955)

Fille de Ekatérina et Yvan Chapochnikov, puis épouse de Nicolas Roerich, fut une femme de lettres dans le pays de Russie.
Dès son jeune âge, l’enfant montre une véritable passion pour la lecture, et les livres deviennent ses meilleurs professeurs et amis. Elle s’intéresse surtout à la nature, à la vie des différents peuples et à l’Orient. Également, dès l’enfance, Éléna aurait fait des rêves profonds et « prophétiques », et prétend recevoir des visions de nature à la fois personnelle et spirituelle. Dans un de ses premiers rêves, à l’âge de six ans, elle voit un homme qu’elle apprend plus tard être saint Serge de Radonège, un sage du XIVe siècle considéré comme le protecteur de la Russie. Nièce du compositeur Moussorgsky, Éléna devient elle-même une excellente pianiste.

Le 28 octobre 1901, Éléna épouse l'artiste, explorateur et promoteur de la paix Nicolas Roerich. En 1920, elle l'accompagne à New York pour la première exposition de ses peintures en Amérique. En mars de la même année, elle commence à écrire une série de livres appelés Agni Yoga ou Enseignement de l’Éthique Vivante. Présentés comme dictés par le Maître Morya, ces livres traitent de l’évolution de l’humanité. Se fondant à la fois sur les connaissances les plus anciennes de l’Orient et sur l’approche expérimentale de la science occidentale, les livres de l’Agni Yoga prétendent proposer de nouvelles solutions aux graves problèmes de l’humanité actuelle. On peut y lire, entre autres, que l’être humain serait directement responsable de la qualité de ses pensées, lesquelles détermineraient non seulement sa santé physique et psychique, mais également l’état de la planète tout entière. Éléna Roerich a aussi écrit Au Carrefour de l’Orient et Les Fondations du Bouddhisme.

Après sa mort, survenue en 1955 à Kalimpong, à l’est de Darjeeling en Inde, ses étudiants ont publié deux livres à partir des lettres qu’elle leur avait envoyées partout dans le monde.
Elle a été l'une des fondatrices de l'Agni Yoga Society, dépositaire aujourd'hui de ses œuvres écrites, et a également été la traductrice en langue russe de La Doctrine Secrète de Helena Blavatsky. L'Oeuvre continue sous la bannière de Morya et de Sa Médiatrice, dans une autre forme, pour un autre temps !


-- Nicholas and Helena ROERICH --